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La gazette patriote

Le bloc-notes politique de Daniel Philippot Conseiller Régional "Les Patriotes" - Hauts-de-France

Alain Minc : l’archétype du « système » politico-médiatique

Alain Minc soutient Emmanuel Macron

Alain Minc soutient Emmanuel Macron

Alain Minc, soutien de Emmanuel Macron, était l’invité de LCI ce lundi 27 février. Alain Minc fait partie de ces personnages omniprésents et omniscients qui monopolisent les débats malgré de multiples erreurs dans ses analyses économiques et politiques.

Conseiller politique, économiste, essayiste et dirigeant d'entreprise, Alain Minc est l’archétype du « système » politico-médiatique.

Lors de cet entretien, « Monsieur je sais tout sur tout » est interrogé sur les propos de François Fillon qui, dans un communiqué, « accuse solennellement le premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d'un exercice serein de la démocratie ». L’ex-Premier ministre ajoute : « Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile ».

La réponse d’Alain Minc est cinglante et vise François Fillon.

« De la part de quelqu'un d'aussi pondéré et qui a le sens des mots, c'est un signe d'affolement. […] Pour qui sait comment se passe les campagnes électorales, pour qui a suivi la campagne américaine, comment on peut penser que la France est en état de quasi guerre civile. Ces mots n'ont aucun sens ».

La journaliste fait ensuite allusion aux débordements constatés lors de la venue de Marine Le Pen à Nantes.

Le commentaire d’Alain Minc est tout aussi scandaleux que surprenant :

« Cette campagne se passe dans un climat à peu près normal. Quand on sait ce qu'est la pression des médias et l'intensité du débat, il n'y a pas d'incidents physiques, il y a eu des œufs lancés contre un car. Arrêtons, ce n’est pas la fin du monde ».

 

Alain Minc semble faire fi des véritables échauffourées qui se sont déroulées au centre-ville de Nantes. Pour faire face aux 800 manifestants, dont certains encagoulés et venant de l’extrême gauche, six compagnies de CRS et de gendarmes mobiles (soit plus de 500 hommes) avaient été déployées, ainsi que quelque 200 policiers urbains.

Selon le ministère de l'Intérieur, "11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés". Parmi eux, un gendarme a été brûlé au deuxième degré aux jambes par le jet d’un cocktail Molotov. Il a dû être hospitalisé.

De nombreuses dégradations ont été commises. La porte d'entrée principale de l'hôtel de ville de Nantes a été taguée et du mobilier urbain endommagé, notamment de nombreux abris de tramway. Des devantures de magasins ont également été saccagées par divers projectiles et des pots de peinture. Un magasin de sport a été pillé.

Le lendemain, des hordes de manifestants cagoulés et armés de barres de fer s’en sont pris à plusieurs autocars de militants se dirigeant vers Nantes. Les véhicules ont été dégradés et des pneus enflammés sur la chaussée pour bloquer la circulation sur l’autoroute.

 

Alain Minc vivrait-il sur une autre planète ? Serait-il sourd et aveugle ? N’aurait-il pas de téléviseur, de radio ? N’aurait-il pas accès à internet ?

 

En fin d’émission, à la journaliste qui lui demandait quand il comptait faire valoir ses droits à la retraite, Alain Minc a rappelé la phrase d’un de ses amis : « Plus je vieillis, plus l’âge de la retraite recule.. »

Qu’il veuille poursuivre ses activités, c’est son droit le plus strict. Mais alors, de grâce, que les médias cessent de faire appel à ce pseudo-expert incompétent…

 

En effet, cet homme n’a aucune crédibilité. Il s’est constamment trompé. En 2008, « l’expert en économie » Alain Minc n’avait pas vu venir la crise financière, déclarant à l’époque que l’économie était bien gérée…

Le fameux « expert en politique » ne vaut guère mieux. « Je suis sûr que François Hollande va se représenter… » disait-il récemment. Les réseaux sociaux s’amusent également des soutiens passés d'Alain Minc, corrélés à des défaites : Edouard Balladur en 1995, Nicolas Sarkozy en 2012, Alain Juppé en 2016...

Nous ne saurions trop conseiller à Emmanuel Macron de se méfier de ce soutien encombrant qui a toujours misé sur le mauvais cheval...

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