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La gazette patriote

Le bloc-notes politique de Daniel Philippot Conseiller Régional "Les Patriotes" - Hauts-de-France

Retraites, immigration, souveraineté… Le Frexit comme seule solution !

Retraites, immigration, souveraineté… Le Frexit comme seule solution !

Comme la réforme de libéralisation du rail ou celle de la Loi Travail, la réforme des retraites est une « recommandation » forte de l’Union Européenne, pour ne pas dire une « injonction » puisque des sanctions financières sont prévues en cas de non respect des règles budgétaires imposées aux états membres.

 

Dès 2013, la Commission européenne a accentué les pressions sur la France. Elle demandait à notre pays de « prendre des mesures dès cette année (2013) » pour ramener le système des retraites à l’équilibre « en 2020 au plus tard ». 

Elle préconisait « d’adapter les règles d’indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution, les régimes spéciaux, mais en évitant d’augmenter les contributions des employeurs. »

Bruxelles prône même un alignement des régimes de retraite public-privé, ce qui, selon l'UE, réduirait de plus de cinq milliards les dépenses de l'État français à l'horizon 2022.

 

Les motivations de l’UE sont avant tout budgétaires, au nom du pacte de stabilité européen. Pour faire respecter ses directives, l’exécutif européen dispose d’un pouvoir de sanction en cas de dérapage grave.

 

Dans un document de travail daté du 27 février 2019, la Commission européenne estimait ainsi que « la réforme prévue des systèmes de retraites et de santé pourrait contribuer à alléger la dette publique à moyen terme et réduire ainsi les risques pesant sur sa soutenabilité ».

 

Le 2 juillet 2019, le Conseil Ecofin qui réunit les ministres européens de l’économie et des finances soutenait les grandes lignes de la réforme des retraites en cours de négociation, regrettant que « plus de 40 régimes de retraite coexistent en France ». Le conseil estime que le projet de la majorité présidentielle du gouvernement français « devrait uniformiser progressivement les règles de ces régimes, en vue de simplifier le fonctionnement du système de retraite, notamment pour améliorer sa transparence, son équité et son efficacité ».

 

En décembre 2019, on apprend par la voix de Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur, que la Commission européenne soutient et encourage la réforme des retraites

Sur Europe 1, Thierry Breton déclare : « Vous savez, ici à Bruxelles, tout le monde comprend la nécessité de cette réforme, évidemment… Ce que je peux dire, c'est qu'elle est vraiment perçue ici comme nécessaire… Compte tenu de l'évolution de l'âge de la vie, ce qui est une très bonne nouvelle.

La Commission européenne juge nécessaire toutes les réformes qu'il faut mener sur l'ensemble du continent, et notamment celle-ci », poursuit-il. « Il y en a beaucoup d'autres à mener, et dans beaucoup d'autres pays. »

 

Pressé par Bruxelles, Emmanuel Macron a hâte d’en terminer avec cette réforme au point d’utiliser l’article 49-3 pour abréger les discussions à l’Assemblée nationale. Le président de la République agit ainsi en bon petit soldat de l’Union européenne.

 

 

En matière de migration, les états membres de l’UE n’ont pas davantage les coudées franches. Les articles 79 et 80 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (traité FUE) stipulent que pour la migration légale, « il relève de la compétence de l’UE de définir les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants de pays tiers, entrant et résidant de manière légale sur le territoire d’un État membre, y compris aux fins du regroupement familial. »

l’UE impose un cadre, oblige à la traduction de directives dans les droits nationaux. Sommés de se soumettre au diktat européen, les présidents français n’ont guère d’influence sur les chiffres de la migration.

Le bilan catastrophique de Nicolas Sarkozy en matière d'immigration contredit toutes ses déclarations suggérant qu'il allait « maîtriser » les flux migratoires. 

Le quinquennat de François Hollande fut marqué par une envolée de l’immigration. La hausse s'accentue avec Emmanuel Macron.

Maintenant que la Turquie a décidé d’ouvrir sa frontière aux migrants, la situation risque d’être explosive dans l’UE. 

La présidente des Verts allemands, Annalena Baerbock, veut préparer l’Allemagne à l'accueil des migrants de la frontière entre la Turquie et la Grèce. Elle propose d'enregistrer les personnes et de les répartir via des quotas dans l'UE.

« Dans la situation chaotique, l'UE doit faire preuve d'ordre et d'humanité. », a-t-elle déclaré.
 

Compte tenu de notre appartenance à l’UE, La France est signataire de la Convention européenne des droits de l’homme, de la Convention des droits de l’enfant, du traité de Schengen et du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne… Notre pays ne serait donc pas en capacité de s’opposer à une quelconque mesure d’accueil de nouveaux migrants sur son sol qui lui serait imposée par l’UE.

 

La seule possibilité de suspendre « l’application des dispositions correspondantes de la convention de Schengen », de rétablir « contrôles systématiques exercés aux frontières nationales de la France », de réglementer « le regroupement familial », suppose de retrouver la souveraineté de notre pays. 

 

Retrouver notre pleine et entière souveraineté passe obligatoirement par la sortie de l’Union européenne. C’est le projet que portent Les Patriotes

 

Cela s’appelle le FREXIT !

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